Résumé :

   Stella est secrètement amoureuse d’Erik depuis le jour où il a emménagé dans la maison d’à côté quand ils étaient petits. Elle n’a également jamais menti. Enfin, jusqu’à ce qu’il lui brise le cœur en se moquant publiquement de ce qu’elle éprouve pour lui !
   C’est là que Vance, le bad boy de McPherran High, entre en scène. Pour qu’elle ait sa revanche, Stella et lui décident de faire semblant d’être ensemble, mais très vite la frontière entre mensonge et réalité se brouille…


Extrait :
   Stella avala sa salive avec difficulté et se recroquevilla un peu. Elle jeta un regard vers la porte d’entrée, priant pour que quelqu’un sorte de là et la sauve, mais personne ne vint à son secours. Quand elle reporta son attention sur Vance, il affichait un sourire en biais moqueur. Il réduisit la distance entre eux et se laissa choir sur la marche à côté d’elle. Paralysée par la peur, elle l’observa avec des yeux ronds, ses mains tremblant comme une feuille et son cœur martelant contre sa cage thoracique.
   — Relaxe, énonça-t-il d’une voix grave qui provoqua des frissons chez elle. Je vais pas te faire de mal.
   Il fixa un point en face de lui et Stella le vit reporter la cigarette à sa bouche et en tirer une bouffée, inspirant la fumée profondément. Il garda ensuite celle-ci à l’intérieur pendant un court instant avant de rejeter la tête en arrière et d’expirer. Le vent envoya un peu du nuage toxique vers Stella et elle se mit à toussoter tout en agitant la main devant son visage pour le dissiper.
   Vance la regardait désormais avec une expression amusée. Elle ne pleurait plus et, pour une étrange raison, il préférait voir la frayeur dans ses prunelles argentées plutôt que de l’entendre pousser des sanglots à fendre l’âme.
   — Il s’est passé quoi là-dedans ? s’enquit-il, désignant la porte d’un signe de la tête. Pourquoi tu chiales ?
   — J-je… Pourquoi tu poses la question ? Tu n’en as rien à faire, balbutia-t-elle.
   — Qu’est-ce qui te fait dire ça ? demanda-t-il en relevant les sourcils.
   — Tu ne me connais pas. Pourquoi tu t’en soucierais ?
   Il haussa les épaules et tira une nouvelle taffe sur sa cigarette avant de répondre.
   — T’as raison, je devrais pas, répliqua-t-il, de la fumée sortant de sa bouche tandis qu’il parlait. Mais tu me rends curieux.