Journal intime d'une enfant de Gaïa, 1re partie :
Égarée

Égarée
Résumé :

   Vous tenez entre vos mains le journal intime de Cassandra Devlin, disparue alors qu'elle rentrait chez elle après ses examens de dernière année du lycée. Plongez au cœur de son périple sur une planète dépeuplée où le village abandonné qu'elle finit par découvrir ne lui apporte que plus de questions. Où sont passés les habitants ? Qu'est-ce que ce brouillard intoxicant qui ruisselle des maisons à la pleine lune ? Et pourquoi a-t-elle l'impression qu'on la surveille ?
   Après plusieurs semaines seule, elle est folle de joie lorsque les redoutables Setari apparaissent. Ils l'intègrent à leur société qui est un contraste saisissant avec la planète sur laquelle ils l'ont récupérée et elle s'y retrouve avec le statut d'égarée : réfugiée expatriée par l'une des déchirures entre les mondes. Dès lors, elle doit s'adapter à une culture et une langue qui ne lui sont pas familières, mais également à l'ordinateur qui a été injecté dans son crâne, ainsi qu'aux amis qui peuvent se téléporter...
   Pourra-t-elle retrouver le chemin de sa maison ? Et après que les gens de ce nouveau monde auront découvert sa valeur inattendue, voudront-ils la laisser partir ?


Extrait :
   Il y avait deux personnes dans ma chambre quand je me suis réveillée.
   Ils se tenaient debout en haut de l’escalier, à discuter entre eux. En ouvrant les yeux dans le gris de l’aube qui venait de se lever et en voyant ces vagues formes sombres, mon cœur a effectué un tel bond dans ma poitrine ! Et j’ai laissé échapper un couinement et j’ai reculé précipitamment et ensuite je me suis sentie comme une vraie conne tandis qu’ils ne faisaient que m’observer et qu’ils s’avéraient ne pas être des monstres en fin de compte.
   Un mec et une fille, vêtus d’un truc moulant noir, un genre d’uniforme. Ils avaient l’air d’être asiatiques (les cheveux et les iris noirs et une peau d’un doré crémeux, bien que les yeux de la demoiselle n’en eussent pas la forme). Je n’ai pas pu comprendre ce qu’ils m’ont dit, n’ai même pas reconnu les consonances de leur langage, mais le ton n’était pas menaçant. Contrarié ou irrité, peut-être, mais je n’ai pas perçu d’ondes venant d’eux qui évoquaient un « prépare-toi à mourir ».
   Ils inspectaient ma chambre, mais sans rien toucher, et n’avaient pas l’air d’avoir très envie de s’approcher de moi non plus. J’étais bêtement ravie d’avoir tout juste fait le ménage, et que toute ma nourriture fut soigneusement séparée dans des bols, sans aucun déchet qui trainait dans le coin. De porter mes sous-vêtements. L’un des deux, la demoiselle, a commencé à me parler, à me poser des questions et j’ai tenté de lui répondre et j’essayais de ne pas pleurer parce que c’étaient des gens et bien qu’ils me comprenaient aussi peu que moi, C’ÉTAIENT DES GENS !! Je pouvais à peine me retenir de ne pas crier et de me jeter à leur cou.

Broché 18€ / ebook 4.99€

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